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         Thomas Vauthier.

Habiter l’exposition

16 mai 2018.
Centre Photographique d’Île-De-France, Pontoise.
Performance de 12 heures.


Comment habiter l’exposition ? Quelles formes, quelles figures, quels espaces occuperont l’exposition quand elle est habitée, par des occupants d’un jour et d’une nuit ? Quels modes opératoires et quels résultats lorsque le rêve n’est pas le sujet, mais le mode opérationnel de celle-ci ?

En collaboration avec le CPIF et l’artiste Barbara Breitenfellner, le groupe expérimentera sa « recherche par l’exposition » in situ à travers une soirée et une nuit dans l’exposition Rêve : Les éléments n’ont pas encore trouvé leur matérialité (collage ? photographie ? peinture ?). Tout est triplé. Pas très clair comment les œuvres vont passer du virtuel au réel, surtout pour le glitch et la propriété artistique. — Puis un film. Un paysage enneigé. Nous marchons dans la (tempête) neige. Une fille s’allonge et sa tresse lui rentre dans le dos (transformé numériquement). Puis son dos se désagrège. Un fluide (sang) coule d’une table et quelqu’un d’autre le boit. Il se transforme à travers son corps en une drogue (liquide).

Les membres du groupe habiteront pendant une nuit l’exposition au CPIF, expérimenteront celle-ci comme milieu influant de manière invisible mais viable les comportements, les pensées, et les rêves. Expérimentant en situation réelle les analogies entre rêve et exposition comme moments de songe, comme espace-temps suspendus tel un pas, ces habitant·es-chercheur·ses expérimenteront l’exposition-installation comme « temps du doute si je rêve ou suis éveillé » ( Jean-Luc Nancy, Tombe de sommeil, Paris, Éditions Galilée, 2007) durant une nuit en discutant, déambulant, dormant, filmant...

Dans le cadre d’une recherche-création du groupe Displays d’EnsadLab, coordonné par Thierry Fournier, et Emil J. Sennewald, avec les doctorantes Bettina Blanc-Penther, Inès Moreno et Fanny Terno, ainsi que Thomas Vauthier.